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Le phénomène talibé

Le Sénégal souffre du plus grand phénomène d'enfants des rues au monde. Questions socioculturelles  soumettent les enfants à des conditions inhumaines de semi-esclavage, de violences physiques et psychologiques et à un avenir incertain.

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En savoir plus sur ce triste phénomène

Le plus grand phénomène d'enfants des rues au monde se déroule au Sénégal. Les garçons sont remis par leurs parents à des chefs religieux, pour vivre et être éduqués dans les Écoles coraniques (Daaras) pour devenir des chefs islamiques. 

 

Cependant, la réalité de ces enfants est celle du semi-esclavage, de l'exploitation, de la mendicité et de graves agressions physiques et verbales, qui laissent des cicatrices sur la peau et l'âme. Beaucoup sont également confrontés à la violence sexuelle, à des conditions malsaines, à la tristesse et au désespoir. La plupart des enfants talibés doivent mendier pour leur propre nourriture, vivant en marge de la société, précaires, abandonnés et manquant d'amour. Ceux qui survivent à la réalité de l'inhumanité qui leur est imposée depuis l'enfance, atteignent l'adolescence psychologiquement et socialement marqués et, assez souvent, en conséquence, émergent tragiquement dans le monde de la drogue et de la violence.

 

Les organisations internationales de défense des droits humains, telles que Human Rights Watch, parlent d'environ 100 000 garçons talibés, dont 30 000 dans la capitale sénégalaise, Dakar. Ces garçons, généralement âgés de 5 à 18 ans, sont le plus souvent recrutés dans des familles pauvres de l'intérieur du pays voire des pays voisins du Sénégal.

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« Dans les Daaras on se lève tôt, vers 5h00 du matin et on apprend le Coran jusqu'à 7h00. Puis nous sortons demander l'aumône, le marabout nous facture la somme de 2000f par enfant ».

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